Libellé | Dividende* | Rendement* | Date | Cours € |
---|---|---|---|---|
AIRBUS GROUP | 1.80 | 1.43 % | 19.04.2023 | 125.92 |
AXA | 1.43 | 5.22 % | 28.04.2022 | 27.41 |
L'Oreal | 3.30 | 0.84 % | 17.04.2018 | 394.65 |
Renault | 3.55 | 10.43 % | 15.06.2018 | 34.03 |
Accor | 0.00 | 0 % | 29.04.2021 | 30.76 |
Air Liquide | 2.65 | 1.7 % | 07.05.2019 | 156.08 |
Alstom | 0.00 | 0 % | 0000-00-00 | 33.07 |
ArcelorMittal | 0.00 | 0 % | 10.05.2017 | 30.19 |
BNP Paribas | 3.02 | 4.72 % | 24.05.2018 | 64.00 |
Bouygues | 1.60 | 4.95 % | 27.04.2017 | 32.30 |
Cap Gemini | 1.35 | 0.69 % | 194.45 | |
Carrefour | 0.46 | 2.6 % | 29.05.2020 | 17.67 |
Saint-Gobain | 1.30 | 2.04 % | 07.06.2018 | 63.60 |
Credit Agricole | 0.60 | 4.43 % | 24.05.2017 | 13.53 |
Danone | 1.70 | 2.99 % | 27.04.2017 | 56.90 |
Engie SA | 0.70 | 5.25 % | 12.05.2017 | 13.33 |
EssilorLuxottica | 1.11 | 0.64 % | 11.05.2017 | 174.36 |
Kering | 4.60 | 0.66 % | 27.04.2017 | 694.10 |
Klepierre | 1.70 | 7.41 % | 18.04.2017 | 22.94 |
LVMH | 5.00 | 0.71 % | 12.04.2018 | 702.70 |
Michelin | 3.25 | 2.13 % | 19.05.2017 | 152.50 |
Nokia | 0.17 | 3.12 % | 23.05.2017 | 5.45 |
Orange | 0.65 | 6.75 % | halbjahr | 9.63 |
PERNOD RICARD | 1.88 | 0.92 % | 09.11.2017 | 204.40 |
Peugeot | 0.53 | 0.41 % | 24.04.2018 | 130.00 |
PUBLICIS GROUPE SA | 1.85 | 3.11 % | 31.05.2017 | 59.48 |
Safran | 2.38 | 2.11 % | 28.05.2020 | 112.64 |
Sanofi | 3.03 | 3.41 % | 02.05.2018 | 88.85 |
Schneider Electric | 2.04 | 1.27 % | 25.04.2017 | 160.70 |
Societe Generale | 2.20 | 6.66 % | 33.01 | |
TotalEnergies | 2.48 | 5.31 % | 26.05.2017 | 46.74 |
UNIBAIL-RODAMCO | 10.20 | 15.24 % | halbjahr | 66.91 |
Valeo | 1.25 | 4.66 % | 26.84 | |
Veolia | 0.80 | 2.47 % | 21.04.2016 | 32.37 |
VINCI | 2.10 | 2.23 % | halbjahr | 94.36 |
Vivendi | 0.40 | 3.39 % | 25.04.2017 | 11.79 |
* Au titre de l’exercice 2016
Cours retardés, sauf spécification contraire
Les dividendes servent à rémunérer les apporteurs de capitaux propres d’une entreprise, en d’autres termes les actionnaires. Les dividendes (par action) constituent en général une répartition du bénéfice net de l’exercice clos, mais ils peuvent également être distribués par prélèvement sur les bénéfices passés mis en réserves.
Le dividende est prélevé effectivement sur les bénéfices de l’entreprise. Cela signifie que si l’entreprise n’est pas ou pas assez rentable, l’assemblée générale peut décider de ne rien distribuer. Par conséquent, l’actionnaire, au contraire du détenteur d’obligations qui touchera ses coupons tant que l’entreprise ne fait pas faillite, n’est pas sûr de percevoir un revenu. L’actionnaire peut toutefois encaisser d’autres revenus que le dividende grâce aux plus-values, en revendant ses actions plus chères que leur valeur d’achat. Le risque de l’actionnaire est donc plus élevé, ce qui explique une rentabilité plus élevée.
Il existe aujourd’hui deux façon de distribuer un dividende :
- soit en numéraire (c’est la solution traditionnelle),
- soit en actions.
Certaines entreprises restent fidèles au dividende en numéraire, mais d’autres laissent le choix à leurs actionnaires.
Le dividende en numéraire
C’est le dividende que vous connaissez certainement. Le conseil d’administration de l’entreprise propose d’affecter une somme au versement des dividendes. L’assemblée générale des actionnaires valide ou non cette proposition. Le montant fixé est divisé par le nombre d’actions existantes pour calculer le dividende par action qui sera versé.
Le dividende en actions
Il s’agit de remplacer le versement d’une somme d’argent par l’attribution d’actions. Cette méthode présente des avantages tant pour l’actionnaire que l’entreprise. L’actionnaire n’a pas à se poser la question du réinvestissement de ses dividendes, tandis que l’entreprise n’a pas à décaisser d’argent, et augmente son capital mécaniquement. Elle a connu un vif succès ces dernières années, mais est sans doute condamnée à disparaître à long terme. En effet, augmenter le nombre d’actions en circulation fait que le Bénéfice Net Par Action et le dividende par action diminuent, ou progressent plus lentement. En outre, cette méthode pénalise les actionnaires qui n’optent pas pour le paiement du dividende en actions, car ils voient leur part dans le capital de l’entreprise diminuer au fil des ans.
Le dividende exceptionnel
Le dividende exceptionnel n’est versé, comme son nom l’indique, que dans certaines circonstances. C’est le cas par exemple lors de certaines fusions, ou lorsque l’entreprise vient de réaliser une cession qui lui a rapporté beaucoup plus d’argent qu’elle n’en a besoin. Dans le même ordre d’idée, certaines entreprises disposant d’une trésorerie abondante, et inutilisée, peuvent en faire profiter leurs actionnaires, qui, eux, ont peut-être des idées de placement.
L’acompte sur dividende
L’entreprise peut décider de verser une fraction de dividende avant que l’Assemblée Générale ait approuvé les comptes. C’est un usage très répandu aux Etats-Unis. L’acompte sur dividende est également utilisé dans les sociétés distribuant de forts dividendes.
Le Dividende majoré
Pour récompenser la fidélité de certains de leurs actionnaires, qui, par exemple, détiennent des actions depuis plusieurs années, ou bien ont inscrit leurs titres au nominatif, quelques entreprises leur versent un dividende majoré. Cette majoration ne peut être supérieure à 10%.
Quelle que soit la forme sous laquelle est distribué le dividende, il est possible de mesurer son importance relative de deux façons différentes :
- le rendement,
- et le taux de distribution.
Un dividende de X euros ne signifie rien quant à son importance par rapport aux dividendes distribués par d’autres entreprises. Surtout, il ne dit rien sur la politique de distribution de l’entreprise. Il existe deux façons de mesurer l’importance d’un dividende : le rendement, et le taux de distribution.
Le rendement
Le rendement d’une action est égal au rapport entre le dividende versé et le cours de l’action. Ainsi, si vous percevez un dividende de 2.28 euros et que l’action cote 39 euros, cela signifie que le rendement de l’action est de 5,84%.
Le taux de distribution
Ce taux permet de voir si l’entreprise est généreuse ou non. Il consiste à mettre en rapport le montant des dividendes distribués avec le bénéfice de l’entreprise. Certaines entreprises se fixent par avance un taux de distribution du résultat, de 50% par exemple. Le résultat étant une grandeur très variable, on ne sait pas à-priori si l’on touchera un dividende l’an prochain, ni de quel montant il sera. Cette incertitude relative est assez désagréable, et c’est pourquoi d’autres entreprises, plutôt que de se fixer un taux de distribution, préfèrent proposer à leurs actionnaires une progression régulière de leurs dividendes à long terme. Ainsi, l’entreprise s’arrangera pour trouver un taux de croissance du dividende tel que le dividende augmentera très peu lors d’une année exceptionnelle en termes de résultats, mais surtout, pour qu’il continue à augmenter même si l’entreprise fait des pertes passagères. Chaque actionnaire peut ainsi, en fonction de son tempérament et de l’importance qu’il accorde aux dividendes, choisir l’entreprise qui propose la politique de distribution qui lui convient.
Enfin, le détachement des dividendes comme toute opération nécessite de bien connaître le fonctionnement des marchés boursiers.